Brève histoire du collège
En 1972 a été créé le Collège de Balbigny (de type Pailleron) à côté du stade et de la LOIRE.
En 1989, le conseil général a pris la décision de reconstruire un nouveau collège, après l’incendie d’un collège de type Pailleron à Paris. Un nouveau site a dû être trouvé, l’ancien emplacement ayant été classé “zone inondable”.
C’est le 8 décembre 1994 que le nouveau collège fut inauguré par M. Édouard Balladur, premier ministre, en présence de M. Pascal Clément, président du conseil général de la Loire.
La construction a duré plus d’une année. Depuis, il y a eu très peu de modifications.
Le collège a la forme d’un bateau (imaginé par les architectes) et disposait d’une tour qui a abrité durant quelques années le studio de la Radio « Pythagore”.
Cette tour rappelle la grande cheminée de la fonderie de Balbigny.
Un mur d’escalade a été créé à la demande des professeurs d’EPS.
Le nom du collège a été proposé par le conseil d’administration, et les élèves ont pu aussi proposer un nom.
Finalement, c’est “Michel de Montaigne” qui a été choisi.
Le collège a été prévu pour environ 400 élèves. Il y a actuellement autours de 475 élèves pour 34 professeurs et 22 autres personnels : vie scolaire, administratifs, services. Il n’y avait que 292 élèves dans l’ancien collège.
Michel Eyquem de MONTAIGNE est un écrivain français, né en 1533 au château de Montaigne en Dordogne et s’est éteint en 1592 à cet endroit même. Le latin fut sa langue vivante. Il étudia au collège de Guyenne à Bordeaux.
Ce ne fut qu’à la mort de son père, décédé en 1568, que commença son travail littéraire. Ce dernier lui ayant demandé de traduire la Théologie naturelle de Raymond Sebonde, le fils s’exécuta et publia le livre dès 1569. Il commença vers 1572 la rédaction des Essais, fruit de ses abondantes lectures.
Ce penseur, qui avait reçu une solide éducation (donnée entièrement en latin !), possédait une expérience précieuse lui permettant d'appliquer sa réflexion aux problèmes de l'éducation.
Il mettra en évidence que le plus important pour un élève, ce n'est pas seulement d'emmagasiner des connaissances, mais bien de développer son intelligence et sa personnalité. Nous connaissons tous sa formule fameuse : <<Mieux vaut une tête bien faite que bien pleine>>. Cette idée est encore d'une étonnante modernité.
Notre projet d'établissement se termine par ce message qui s'adresse à tous ceux qui ont des responsabilités d'éducation : « Que l'on ne demande pas seulement compte à un élève des mots de sa leçon, mais du sens et de la substance ; et que l'on juge du profit qu'il aura fait, non par le témoignage de sa mémoire, mais de sa vie ».
(Essai XXVI du livre I)